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La coopérative de La Béroche

Depuis 1935 La Béroche, terre de vigne
La béroche

Pourquoi la coopérative ?

La plus ancienne coopérative vinicole du canton et l’exemple parfait d’une structure dynamique et locale. Une bonne trentaine de producteurs de raisins, liés par leur amour à la terre bérochale, constituent la richesse de la société. Ils cultivent à la Béroche sur environ 50 hectares de terre argilo-calcaire leurs vignes avec passion et savoir-faire.

Ainsi nous participons au maintien d’un héritage de culture depuis longue date. D’autre part, nous essayons de respecter au maximum la nature et l’environnement. Chauffage à distance avec copeaux de bois des forêts de la Béroche, panneaux photovoltaïques sur nos toits, épandre de la poudre de roche afin de capter du CO2 ou un plan de traitement alternatif pour tous nos vignerons sont juste quelques mots clés de nos efforts.

Sur nos rives du lac de Neuchâtel, les cépages principaux ont toujours été le Chasselas et le Pinot Noir. On en trouve des ceps de plus de 50 ans. Depuis quelques années, des spécialités comme le Chardonnay, le Pinot Gris ou encore le Gewürztraminer gagnent en importance et complètent idéalement notre gamme.
Portraits de vignerons

Pierre Lambert

Le Neuchâtelois Pierre Lambert a quitté New York pour St-Aubin. Il a troqué sa carrière scientifique contre la viticulture biologique. Lorsqu‘on lui demande pourquoi il a choisi de devenir vigneron bio, Pierre Lambert regarde ses vignes et le lac de Neuchâtel : „Impossible de faire autrement!“ Cet „impossible de faire autrement“ reflète un besoin intime, celui du rapport à la nature, sans lien avec des impératifs économiques. „Le bio est une affaire de cœur, une passion“, déclare le vigneron. „Par ma formation, je connais parfaitement les méfaits des pesticides et des engrais de synthèse pour le sol, l‘eau et ce qui y vit. Mais indépendamment de cet aspect, il y a aussi le défi, la fierté de faire du bio“. Son constat : „sans pesticides ni fongicides, la vigne se développe de manière plus harmonieuse, en symbiose avec le sol. En résulte un vin de meilleure qualité.
Portraits de vignerons

Laurent Porret

Les Caves de la Béroche ne sont pas juste un encavage pour moi, c’est un endroit avec plein de souvenirs d’enfance, un endroit magique, une affaire de cœur. Les Porret ont toujours été liés à la Cave et ont fait partie du conseil d’administration. Moi-même, j'ai été membre du comité de la cave pendant presque 20 ans, dont 15 ans en tant que président. En voyant l’évolution de la qualité des vins ces dernières décennies, je suis fier d’être membre de cette coopérative. Mon vignoble se trouve à Fresens, la commune viticole la plus haute du Littoral Neuchâtelois et le Riesling-Sylvaner est mon vin d’apéritif préféré, car il est issu à 100 % de mon village.
Portraits de vignerons

Jean-Paul Guinchard

Descendant d’une ancienne famille de tradition de Gorgier et propriétaire d’une belle ferme, il raconte : « J’ai diminué mes activités d’agriculture afin de me consacrer plus à la viticulture. La vigne et sa tradition à la Béroche m’ont toujours fasciné. Le bon travail du vigneron permet au raisin de donner au vin ses nuances de couleur, ses plusieurs centaines d’arômes et sa structure profonde et complexe. Je constate que ma plus ancienne vigne, plantée dans les années 1950 à Chez-le-Bart juste en face du lac, a la capacité de donner au vin un potentiel de garde incroyable.

Notre savoir-faire

La vinification et l’élevage des vins se font selon des méthodes ancestrales et des compétences issues des dernières recherches scientifiques.

Situées dans une ancienne ferme, les caves voûtées témoignent d'une autre époque. La vinification et l’élevage des vins se font selon des méthodes ancestrales et des compétences issues des dernières recherches scientifiques. Tous nos crus ont été élevés dans le plus grand respect du terroir, du raisin et du temps nécessaire pour qu’un vin devienne « prêt à boire ».

Vinification

Michael raconte

Michael Loubry, œnologue responsable depuis 2009, témoigne.

Venant de la France avec ses vins blancs riches et aromatiques, j’ai d’abord dû m’adapter au terroir Neuchâtelois et au Chasselas. Aujourd’hui, grâce au bon travail des vignerons et des conditions climatiques favorables, je retrouve mes préférences gustatives dans le Chasselas « Sélection des cinq communes ». Il me séduit avec ses notes de fruits à chair blanche, sa belle vivacité et son long final.
Vin emblématique
Pinot Noir "Les Sorcières"
histoire

Pinot Noir "Les Sorcières"

Il y avait le Chemin des Sorcières, qui séparait les villages de Sauges et de Saint-Aubin. La légende raconte que le joyeux Barantan, un héros peu recommandable de cette époque, s’y rendit après une soirée très arrosée, voulant “rire un brin avec les morts”. Il se fit alors enlever par des sorcières qui le jetèrent dans le lac. Et la légende de conclure : “Depuis lors, les Bérochaux considèrent l’eau comme une boisson d’enfer et les buveurs d’eau comme des damnés”.

Cette légende a inspiré les caves à nommer leur cuvée issue du vignoble à côté du chemin des Sorcières le Pinot Noir « Les Sorcières ». Aujourd’hui, ce rouge emblématique fait partie du patrimoine de la cave et est bien connu à la ronde. Il est issu des meilleurs parchets de vieilles vignes, récoltés à la main à la fin des vendanges. Une longue fermentation traditionnelle ainsi qu’une saignée et des remontages fréquents lui donnent sa robe intense et son corps corsé. L’élevage se fait en toute tranquillité dans des vieux fûts en chêne et il est commercialisé au plus tôt 24 mois après la récolte. Un vin de gastronomie, qui saura séduire tous les amateurs de Pinot Noir et les férus des histoires de sorcières.